Voici une tentative de transcription et de traduction d'un conte de Shili réalisée par Kurya Taa'Shiik. S'agissant d'une traduction, la métrique et la musicalité du texte original ne sont bien évidemment plus aussi esthétiques.
Les arbres hauts, les rochers bas
Tous observent le lent trépas
De la proie vaincue sous eux
Du victorieux valeureux
Heureux d'une belle prise
Il rit et n'espère nulle surprise
Sa gloire était grande
Ses aptitudes évidentes
Ce repas et cette fourrure
Valaient la longue aventure
Le bel oiseau vint
Son cri s'entend de loin
Le courageux le vit
En un bref instant se dit :
A moi ce plumage
Qu'il serait dommage
De voir filer
De vite s'envoler
Il prit ses armes sans tarder
Son cœur était déjà enflammé
Sans un regard pour son trophée
Déjà il courrait vers sa destinée
Bondissant, soufflant et courant
Chassant, traquant et pistant
Il arriva au bord d'un ravin
S'enfuit alors l'oiseau malin
En arrière il marche, déçu
Pensant à l'oiseau perdu
Mais la proie a disparu
En arrivant il ne la voit plus
Fourrure et viande parties
Rien à ramener à sa patrie
Par trop d'avidité
Il s'est laissé aveugler
En route pour son clan
Il cherche à nouveau car on l'attend
Le chasseur persévère
Dans son milieu vert
La traque reprend
Comme depuis la nuit des temps
[Conte du bel oiseau]